Un dernier slow pour dire je t’aime ? Et une playlist d'anthologie 🥰
🐈 Cham : et surtout ne loupez mes 2 playlists "made by 🐈 Cham "
De très belles et nostalgiques surprises vous y attendent... 💛 🥹
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Quel que soit votre âge, tous les contes de votre jeunesse ne commencent t’ils pas par « il était une fois...» ?
Ce conte ne fait pas exception à la règle. Au moins pour le début. Parce que pour la fin 🥺
Il était une fois un monde où les doigts ne « swipaient » pas, où les regards se croisaient sans filtres, et où les déclarations d’amour se murmuraient à l’oreille, collés-serrés, au rythme d’un slow grésillant sur une chaîne hi-fi plus ou moins performante.
Avant que les smartphones ne s’invitent dans nos poches, avant que les likes ne remplacent les frissons, avant que les applis ne nous fassent « matcher », il y avait… la boum.
Pas la version Netflix. Pas une reconstitution vaguement nostalgique. Et surtout commerciale. Non, la vraie. Celle du samedi soir, chez un copain dont les parents avaient fui la maison, avec des chips trop salées, du Canada Dry tiède...
Et cette double question existentielle qui hantait les esprits :
- « Est-ce qu’il va m’inviter à danser ce slow ? »
- « Est-ce qu’elle va accepter de danser avec moi ? »
Mes plus jeunes lecteurs croiront sûrement à une vieille légende urbaine.
Un peu dans le style du monstre du Loch Ness si vous voyez ce que je veux dire ?
Vous ne voyez pas non plus...
Les plus anciens, adolescents des années 70 / 80, s’en souviennent parfaitement. Ils et elles l’ont vécu. Ces silences tendus, ces battements de cœur irréguliers, ce moment où les lumières s’éteignaient un peu plus… et cette chanson tant attendue qui commençait. Un rituel. Un moment suspendu.
Et peut-être, une main dans une autre. La naissance parfois d’un petit moment romantique.
Ou d’une éternité...
📚 Pour ne pas vous perdre 💛
1️⃣ Le slow, une disparition Inéluctable
Car oui je l’avoue, j’écoute souvent les slows sur des radios non commerciales. Et j’entends très rarement des slows sortis depuis le début du nouveau millénaire.
C’était il y a juste 25 ans.
Alors pourquoi ont-ils disparus (presque) intégralement de la création artistique musicale ?
Autrefois, dans les soirées ou les discothèques, on les attendait comme le Graal. Le DJ en passait trois d’affilée, pas plus. C’était l’instant vérité. On osait. Ou on n’osait pas.
Aujourd’hui, on ne se frôle même plus dans des boites à remix ou dans des festivals. Alors on se cherche dans des stories, on s’échappe dans des swipes.
Sur ce point, le monde virtuel a remplacé le monde réel 😔
Du coup, le slow, lui, s’est lentement évaporé. Trop lent, trop émotionnel, trop sincère pour survivre dans un monde de zapping.
- On a gardé les playlists… mais on a perdu la danse.
- On a gardé les titres… mais on a effacé les frissons.
Quant à moi, je refuse de laisser ces chansons dormir dans un tiroir à souvenirs. J’ai ressorti les vinyles, gratté dans les cassettes qu’il fallait rembobiner avec un crayon... Et retrouvé les slows qui ont fait battre les cœurs, pleurer les ados, et créer des couples… Ou des regrets.
Mais surtout, une question presque existentielle s’est imposée progressivement :
👉 Et si les slows disaient tout de ce qu’on a perdu dans notre façon d’aimer ?
2️⃣ Danser « l’un contre l’autre » ne reviendra plus
Autrefois, le slow n’était pas juste une chanson lente. C’était un langage secret. Un code que tout le monde comprenait sans avoir besoin de tutos sur YouTube. Pas besoin de mode d’emploi pour savoir comment inviter à danser. On se lançait. On rougissait. On s’approchait. On priait pour ne pas marcher sur les pieds de son ou sa partenaire.
Puis, parfois, les garçons posaient une main hésitante sur une épaule, et l’autre autour de la taille. Pas trop haut, cela faisait coincé. Pas trop bas, cela faisait limite un peu trop pressé, voire potentiellement pervers. Mais au bon endroit... 🥰
Le slow, c’était aussi le rite de passage ultime. Celui de la première main dans la sienne. Celui du cœur qui tape un peu trop vite pour être discret. Parfois celui du premier amour.
Mais aussi parfois, celui de la première rupture silencieuse. Quand l’autre choisissait de danser avec quelqu’un d’autre. C’était une déclaration muette, les mots devenant inutiles.
Au fait, quelqu’un se souvient-il des films « La Boum », « A nous les petites anglaises » ou « L’hôtel de la plage » avec leurs slows cultes (Reality, Sorrow, Un été de porcelaine) qui ont marqué plus d'une génération ?
Mais tout ça, c’était avant.
- Avant que la musique ne s’accélère.
- Avant que l’intimité ne se dématérialise en emojis.
- Avant que les soirées ne deviennent des playlists Spotify sur fond de stories Instagram.
Et que les émotions ne se résument à une réaction avec un simple cœur sur un post.
Aujourd’hui, dans un monde où l’on ne sait plus très bien comment danser avec quelqu’un, ni même comment lui tendre la main, pas vraiment étonnant que les slows aient disparus. Ils demandaient souvent du courage, du silence, du lien. Trois choses qui n’entrent pas dans un message vocal de 8 secondes. Ni même dans un SMS ou un WhatsApp.
Je me suis donc lancé un défi : raviver la flamme des slows, à travers une sélection hautement subjective, je l’avoue mais je l’assume, de titres inoubliables.
Pas pour pleurer le passé. Pas pour me dire que c’était mieux avant. Juste pour me souvenir et (re)partager, ce que danser et avoir des émotions réelles et sincères voulait dire.
Si vous êtes comme moi, n’hésitez pas à commenter et partager cet article.
Je suis sûr que vous ferez énormément d’heureux.
Et peut-être même couler quelques larmes.
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Alors, pour les 2 playlists de mes plus beaux slows du monde et plus particulièrement français ou en langue française, avec un choix totalement subjectif de ma part et néanmoins totalement assumé je le rappelle, j’aurais pu me contenter de faire de simples playlist type "Spotify" avec des titres ronflant à rallonge du genre “Best Romantic Slow Songs Ever, Ultimate Deluxe 60s-90s Edition”...
Mais non.
Je veux garder la féerie simple de cet article.
Essayer de vous transmettre toute l’émotion que je ressens.
Et surtout partager avec vous ce qui, à mes yeux, fait l’essence d’un slow : ce moment suspendu, entre vertige, frissons et promesse.
Les titres ci-dessous ne sont pas classés par préférence. Je les adore tous et chacun d’eux a fait vibrer des générations différentes, dans des contextes uniques.
Du coup, je les ai classés par ordre alphabétique du titre, avec :
• leur année de sortie,
• les éventuelles reprises devenues culte,
• mon petit commentaire pour chacun.
Et surtout, ma surprise tant attendue 🤩
Un lien YouTube pour les voir et les écouter sans avoir à les rechercher. En cliquant simplement sur le titre choisi. Et on dit merci qui ? 😇
3️⃣ Slows internationaux : tour du monde en 10 battements de cœur
🎧 A Whiter Shade of Pale – Procol Harum
Impossible de faire plus planant. C’est un slow psychédélique, mélancolique et intemporel, à écouter les yeux fermés. Je soupçonne même que ce morceau ralentit les battements du monde.
• 📅 1967
• 🔁 Reprises : Annie Lennox (1995), Joe Cocker
• 🔗 YouTube
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🎧 Forever Young – Alphaville
Un slow de science-fiction, entre rêve d’éternité et angoisse du temps qui passe. Parfait pour une fin de soirée… ou un début de crise existentielle.
• 📅 1984
• 🔁 Reprises : Youth Group, Jay-Z (en sampling), Laura Branigan
• 🔗 YouTube
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🎧 How Deep Is Your Love – Bee Gees
C’est doux comme du miel, sucré comme une déclaration, et juste assez mélancolique pour être vrai. Le slow parfait pour les plus tendres d’entre nous.
• 📅 1977
• 🔁 Reprises : Take That, PJ Morton
• 🔗 YouTube
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🎧 I Want to Know What Love Is – Foreigner
La chanson des grands désirs. De celles qu’on chante à pleins poumons, même si on n’a pas encore compris l’amour. Incontournable.
• 📅 1984
• 🔁 Reprises : Mariah Carey (2009), Tina Arena
• 🔗 YouTube
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🎧 If You Leave Me Now – Chicago
Les premières notes suffisent à provoquer une poussée de nostalgie intense. Attention, cœurs trop sensibles s’abstenir.
• 📅 1976
• 🔁 Reprises : Boyz II Men, Simply Red
• 🔗 YouTube
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🎧 Imagine – John Lennon
Ce n’est pas un slow au sens dansant, mais un hymne universel à l’espoir doux. J’y voit un câlin musical à l’humanité entière. Et j’en ai le droit. C’est mon classement.
• 📅 1971
• 🔁 Reprises : Elton John, Madonna, Lady Gaga, Emeli Sandé
• 🔗 YouTube
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🎧 Nights in White Satin – The Moody Blues
Le slow le plus poétique du monde ? Probablement. On se perd dans les violons dont on ne revient que trois jours plus tard.
• 📅 1967
• 🔁 Reprises : Il Divo, Giorgio Moroder (version disco…)
• 🔗 YouTube
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🎧 Take My Breath Away – Berlin
LE slow de Top Gun. On le regarde en boucle pour pleurer sous ses lunettes de soleil. L’amour y sent le kérosène et le danger, mais on aime ça.
• 📅 1986
• 🔁 Reprise : Jessica Simpson (2004)
• 🔗 YouTube
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🎧 Total Eclipse of the Heart – Bonnie Tyler
Trop. Tout est trop. Trop dramatique, trop intense, trop génial. Je vous recommande de l’écouter en fixant une fenêtre pendant une nuit d’orage.
• 📅 1983
• 🔁 Reprises : Nicki French (version dance), Glee
• 🔗 YouTube
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🎧 Without You – Harry Nilsson / Mariah Carey
Deux versions pour deux générations. L’une plus fragile, l’autre plus puissante. Deux douleurs, une seule émotion. Mon avis : gardez les deux.
• 📅 1971 (Nilsson), 1994 (Carey)
• 🔁 Reprise : Mariah Carey
• 🔗 Nilsson YouTube
• 🔗 Carey YouTube
Comme j’ai été très restrictif, quelques titres en bonus.
Surtout n’hésitez pas à nous partager les vôtres en commentaires.
Mes bonus : I Will Always Love You (Whitney Houston), Your Song (Elton John), Always (Bon Jovi), The Power of Love (Celine Dion), Everything I Do, I Do It for You (Bryan Adams), Hello (Lionel Richie), Wonderful Tonight (Eric Clapton), « Hard to say I’m sorry » (Chicago),« Still loving you » (Scorpions)...
Sans oublier « Sister Jane » (Taï Phong) avec JJ Goldman en anglais. Rare et unique.
Un titre inclassable entre international et français 😍
Mais certains slows français sont largement aussi exceptionnels.
Parfois adaptés, ils ont même fait souvent vibrer le monde durant des décennies.
Parce qu’ils ont cette façon très humaine de murmurer ce que les autres chantent à voix haute voix.
Moins de “baby I love you”, plus de “tu me manques depuis lundi”.
Moins de démonstration, plus d’émotion.
Et parfois, une griffe en plein cœur ❤️
4️⃣ 12 slows en langue française : de l’émotion à l’état brut
Les slows ici choisis n'ont pas tous été classés n°1 du fameux Top 50. Aujourd'hui disparu.
Mais tous ont marqué les esprits. Et surtout les cœurs.
Là également, je les ai classés par ordre alphabétique du titre.
Parce que faire un classement, c’est juste impossible.
Et n'oubliez pas : un lien YouTube vous permet de le voir et les écouter sans avoir à les rechercher. En cliquant simplement sur le titre choisi. Et on dit (encore) merci qui ? 😇
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🎧 Ces idées-là – Louis Bertignac
Un slow rock qui monte doucement et finit dans un solo de guitare inoubliable. Et inoublié. J’ai longtemps cru que c’était une chanson d’amour… Jusqu’à ce que je comprenne que c’est une chanson de rupture. Bouleversant.
• 📅 1987
• 🔁 Peu de reprises (le solo est jugé sacré)
• 🔗 YouTube
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🎧 Comme d’habitude – Claude François
Oui, c’est bien My Way. Mais avant Sinatra, il y avait Cloclo. Une chanson sur la routine, l’usure, l’absence de dialogue. Pas joyeux, mais d’une justesse saisissante.
• 📅 1967
• 🔁 Reprises : Frank Sinatra (My Way), Elvis Presley, Nina Simone, etc.
• 🔗 YouTube
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🎧 Il me dit que je suis belle – Patricia Kaas
Glamour, mélancolique, un peu cabaret, et totalement hypnotique. J’adore la montée progressive, comme un rêve lucide d’amour idéalisé.
• 📅 1993
• 🔁 Rarement reprise
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🎧 Je t’aime moi non plus – Serge Gainsbourg / Jane Birkin
Sortie en 1969 😇, cette chanson est mondialement célèbre pour son érotisme explicite et ses soupirs suggestifs, ce qui lui a valu scandales et censures à sa sortie. Elle juxtapose la voix innocente de Jane Birkin à la gravité de Serge Gainsbourg créant une tension inédite et préfigurant une révolution dans la chanson française. Un slow historiquement incontournable.
• 📅 1969
• 🔁 De très nombreuses reprises internationales dont Donna Summer (1978)
• 🔗 YouTube
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🎧 Les mots bleus – Christophe
La pure expression de la difficulté à déclarer ses sentiments amoureux, et une interprétation rare où le murmure, le silence et la suggestion priment sur le discours. Une oeuvre poétique, mais surtout intemporelle. Emblématique de la chanson française.
• 📅 1974
• 🔁 Alain Bashung (1992), Axel Bauer en live (2020), Julie Pietri...
• 🔗 YouTube
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🎧 Love me, please love me – Michel Polnareff
Une chanson intense, troublante, portée par une orchestration grandiose. Michel Polnareff y met tout : la voix, le cœur, la folie douce. Et une intro piano inoubliable. Je vous suggère de l’écouter en boucle, allongé, les yeux au plafond.
• 📅 1966
• 🔁 Reprises : Lara Fabian, Marc Lavoine
• 🔗 YouTube
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🎧 On se retrouvera – Francis Lalanne
Oui, c’est Francis Lalanne. Et oui, c’est magnifique. D’une poésie rare, avec une sincérité désarmante. Je vous le dit haut et fort : parfois, c’est dans l’excès que naît la beauté.
• 📅 1986
• 🔁 Connue via le film Le Passage (Alain Delon)
• 🔗 YouTube
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🎧 Parce que c’est toi – Axelle Red
Simple, délicat, sincère. Ce slow-là parle vrai, sans effets ni artifices. Je le qualifie volontiers de “déclaration douce comme un dimanche matin”. Et c’est tellement rare. Axelle, si tu me lis 💛
• 📅 1999
• 🔁 Reprises confidentielles
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🎧 Pour que tu m’aimes encore – Céline Dion
Du Goldman dans les paroles, du Céline Dion dans les tripes. Je reconnais que ce morceau est calibré pour le succès… Mais pourquoi la perfection émotionnelle ne mériterait-elle pas le succès ? Jean-Jacques et Céline, si vous me lisez...
• 📅 1995
• 🔁 Nombreuses reprises, notamment au Québec
• 🔗 YouTube
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🎧 Seras-tu là ? – Michel Berger
Une question simple, posée mille fois : “Seras-tu là ?” Je trouve que personne ne l’évoque mieux que Michel Berger. Dont je suis fan depuis longtemps de ses chansons même les moins connues. Et avec la voix de Véronique Sanson en arrière-monde, c’est une claque.
• 📅 1975
• 🔁 Reprise : Vanessa Paradis, Louane, et beaucoup d’hommages
• 🔗 YouTube
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🎧 T’en va pas – Elsa
Emblème de l’adolescence des années 80. Une voix enfantine, des paroles tristes, un refrain entêtant. Je suis fan de cette chanson qui touche plusieurs générations. Et malheureusement tellement toujours d’actualité...
• 📅 1986
• 🔁 Reprise : Gérard Lenorman (en duo avec Elsa)
• 🔗 YouTube
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🎧 Un été de porcelaine – Mort Shuman
Un bijou fragile. L’amour d’un été, la voix douce de Mort Shuman. A qui l'on doit également « Sorrow » , musique emblématique du film « A nous les petites anglaises ». L'évocation de nos plus beaux souvenirs d'adolescence. Une nostalgie à faire trembler les moins insensibles. Deux trésors oubliés à redécouvrir de toute urgence.
• 📅 1982
• 🔁 Peu connu aujourd’hui, mais culte pour les connaisseurs
• 🔗 YouTube
Et comme je sais que vous les attendez tous : mes bonus 🥰.
Parfois (un peu) moins connues, mais il y a de véritables pépites...
Mes bonus : « Là-bas » (Jean-Jacques Goldman & Sirima), « Aimer est plus fort que d’être aimé » (Daniel Balavoine), « Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux » (Michel Berger), « Et un jour, une femme » (Florent Pagny), « Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve » (Jane Birkin), « Femmes, je vous aime » (Julien Clerc), « Quoi » (Jane Birkin), « Double je» (Christophe Willem)...
5️⃣ Un acte de résistance assumé dans ce monde virtuel et (souvent) irréel
Vous le savez maintenant, je me suis longtemps demandé pourquoi les slows avaient disparus.
- Est-ce parce que les gens ont moins besoin de tendresse ? Non.
- Est-ce parce qu’ils ont moins envie d’aimer ? Toujours pas.
- Est-ce parce qu’ils ont oublié comment on fait ? Peut-être bien…
À force de courir après les notifications, de liker sans s’arrêter, de zapper les visages comme des stories, on a mis l’amour en mode rapide.
On a remplacé les silences par des messages, les regards par des émojis, et les battements de cœur par des vibrations de téléphone.
Mais il me reste un espoir : que le slow ne soit pas mort.
Qu’il se soit juste mis en veille.
Pas que pour lui. Surtout pour ce qu’il représente.
Ces chansons parlent d’amour, oui. Mais aussi de vulnérabilité, de désir, de peur de l’abandon, de besoin de lien. Ce sont des ralentis musicaux dans un monde qui accélère.
Souvenez-vous d’une main dans la vôtre. D’un regard furtif sous une boule à facettes. Ou même d’un amour rêvé. Voire peut-être jamais osé.
Et si vous êtes né(e) après l’extinction des slows… dommage 🤗
Mais ouvrez simplement cette playlist comme on ouvre un vieux grenier. Avec curiosité, avec respect. Et peut-être avec l’envie secrète de remettre un jour vos mains sur une épaule, sans écran entre vous.
Si je ne crois pas ou plus aux “choses d’avant” à remiser dans une boîte, et si je ne pense pas même pas qu’avant c’était forcément mieux qu’aujourd’hui, je crois aux émotions intemporelles.
Je reste persuadé, que même aujourd’hui, dans un monde de plus en plus virtuel orchestré largement par les réseaux sociaux, danser doucement, est encore possible. Et fortement souhaitable.
Car nous pouvons librement choisir la lenteur comme acte d’amour.
Dès lors, le slow reste peut-être notre dernier luxe relationnel : oser librement s’approcher, ralentir ensemble, partager une chanson, une respiration, un moment.
Qu’importe si les pas s’emmêlent ou s’éloignent.
L’essentiel est d’avoir osé danser à deux.
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